Startups : Comment mieux démarrer ses ventes B2B / B2B2C

Pour beaucoup de start-ups & PME innovantes, la capacité d’accès au marché représente un obstacle important qui freine son développement :

  • 76% des innovations Européennes n’atteignent jamais leur cible et disparaissent en moins de 12 mois
  • 75% des PME témoignent de leur difficulté à entrer en contact avec les entreprises dont elles ont besoin
  • 40% des projets Franciliens ne trouvent aucun partenaire pour se développer
  • 75% des recrutements de commerciaux sont des échecs qui pèsent 130K€ en moyenne sur le compte d’exploitation.

Pour en discuter, je partage mes expériences en lancement d’activités B2B au Meetup du groupe “Accélérez votre PME/Startup” le 6 juillet à Paris.

inscription obligatoire via le lien : https://www.meetup.com/fr-FR/Accelerez-votre-PME-startup/

Au 6 juillet ?

Les opportunités du Corporate Venture

Les opportuntiés du Corporate Venture

Intervention de Growth-Experts au  Meetup du 29 Juin 2017 dédié au Corporate Venture.

Tous les aspects du Corporate venture seront abordés de façon concise, grâce aux présentations complémentaires d’un fonds, d’une startup, d’un cabinet d’avocat et d’un expert du domaine.

Les intervenants sont :

  • Erik Van Rompay, qui est un expert du domaine, avec de l’expérience à la fois dans des grands groupes industriels comme Ford, et dans des startups
  • Didier Roux, qui dirige Krono-Safe, une startup ayant réalisé une levée de fonds de 3 millions auprès d’investisseurs Corporate
  • Jean-Marc Bally, Managing Director d’Aster Capital
  • Jean-Charles Simon, associé gérant du cabinet d’avocats Simon Associés.

Présentation bientôt disponible sur cette page….

 

Saviez-vous qu’il existe un Fonds pour les Entreprises du Patrimoine Vivant ?

Sellier - selle - Artisanat

Sellier - selle - Artisanat

Définition “Entreprise du Patrimoine Vivant”

L’article 23 de la loi précise que sont éligibles les entreprises « détenant un patrimoine économique, composé en particulier d’un savoir-faire rare, renommé ou ancestral, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité et circonscrit à un territoire ».

Ce label est un bon outil de communication ET trois quarts des entreprises EPV exportent !

Quelques chiffres

Le label EPV a été créé par la loi en faveur des PME, dite « loi Dutreil », du 2 août 2005. Depuis cette date, 4.010 entreprises ont déposé une candidature et 1.393 ont décroché le Graal (=34,7% des dossiers validés) . Deux tiers des EPV ont moins de 20 salariés,

Un fonds d’investissement dédié aux Entreprises du Patrimoine Vivant

Fonds pour les Savoir-Faire d’Excellence

s’adresse à des entreprises :

  • Ayant leur siège social en France
  • sont indépendantes
  • avec un CA supérieur à 0,5 million d’euros
  • Structurellement rentables
  • Détenant un savoir-faire d’excellence : labellisé EPV ou proche du respect des critères du label
  • Disposant d’un fort potentiel de croissance
  • Disposant d’un programme de transmission des savoirs

Aides aux Entreprises du Partimoine Vivant

Parce qu’il cumule nombre d’avantages. Le premier est sa gratuité. Le second est fiscal : les EPV bénéficient d’un crédit d’impôt majoré de 10 à 15 % sur les dépenses de création d’ouvrages, et d’un crédit d’impôt apprentissage de 2.200 euros par apprenti, contre 1.600 euros sans le label.

Ne pas oublier de regarder une combinaison avec le “Crédit d’Impôt Métier d’Art” ou le “Crédit d’Impôt Export” !

Cliquez ici pour envoyer un email pour nous poser votre question

Les aides Bpifrance

Growth-Experts.eu monte pour vous les dossiers suivants :

Aide pour la faisabilité de l’innovation (Bpifrance AFI)

  • Territoire : National
  • Finalité : Inciter l’entreprise à innover en l’aidant dans la préparation et la validation des différents composants du projet par des études de faisabilité et l’intégration des compétences.
  • Financement : Participation au financement de l’étude sous forme de subvention ou sous forme d’avance récupérable

Aide pour le développement de l’innovation (Bpifrance ADI)

  • Territoire : National (prêt à taux zéro – PTZ)
  • Finalité : Aider les entreprises de l’industrie ou des services de l’industrie qui mènent des projets comportant des travaux de recherche industrielle et/ou de développement expérimental.
  • Financement : Participation au financement du projet, sous la forme d’une avance remboursable en cas de succès ou d’un prêt à taux zéro.

Bourse French Tech (Bpifrance French Tech)

  • Territoire : Aide National (subvention)
  • Finalité : Financement pour la création d’une entreprise essentiellement sur une innovation non technologique d’usages, de procédés ou de services.
  • Financement : Aide accordée sous forme de subvention pouvant couvrir la totalité des dépenses présentées.

Prêt d’innovation

  • Territoire : National
  • Finalité : Financer la lancement industriel et commercial d’une innovation en France ou à l’étranger.
  • Financement : Prêt de 50 000 à 3 000 000 d’euros.

Faites appel aux Fonds régionaux – Feder – Feader – FSE – FEAMP

Les Fonds structurels et d’investissement européens

se composent des fonds suivants:

  • Aide FEDER : le Fonds européen de développement régional (géré par chaque Région qui en définit les priorités)
  • Aide FEADER : Fonds européen agricole pour le développement rural
  • Aide FSE : le Fonds Social Européens ( les travailleurs, les jeunes et les demandeurs d’emploi)
  • Aide Fonds de cohésion, qui finance des projets dans le domaine des transports et de l’environnement dans les pays dont le revenu national brut (RNB) par habitant est inférieur à 90 % de la moyenne de l’UE (Fonds non-utilisable en France)
  • Aide FEAMP : le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche

Ces 5 AIDES REGIONALES

ont pour objectif d’investir dans la création d’emplois et dans une économie et un environnement européens sains et durables. Ils se concentrent sur cinq domaines:

  • la recherche et l’innovation;
  • les technologies numériques;
  • une économie sobre en carbone;
  • la gestion durable des ressources naturelles;
  • les PME.

Contactez-nous pour étudier l’éligibilité de votre dossier.

Catalogue formation Growth-Experts.eu 2017

Le catalogue 2017 est disponible en cliquant ici

Au programme :

  1. “Training : Creating Growth” – “Formation Accélérer la croissance”

    1. Exclusivement pour des membres du directoire
    2. Formation en Français ou en Anglais pour l’ensemble de vos filiales en Europe.
  2. “Formation : c’est quoi l’innovation ? “

    1. Pour mieux comprendre les différentes méthodes de générations d’idées
    2. Pour mieux comprendre les différentes méthodes d’innovation (open innovation, design thinking, frugal innovation…).
  3. Formation : mieux répondre à des dossiers Horizon2020 !

Ces formations peuvent être adaptées à vos besoins. Contactez-nous.

 

Keywords : Formation innovation | Formation croissance | Growth training | GrowthHacking

Premier dossier H2020 déposé avec Growth-Experts.eu

Pour aider nos PME novatrices à mieux se développer et à conquérir de nouveau marché, je suis heureux d’avoir monté – avec un dépôt hier – du premier dossier H2020 ICT32 pour Growth-Experts !

Services accelération

Reliant 4 grands hubs d’innovation et 2 grands cabinets, le dossier propose un ensemble de services d’accélération pour l’ensemble des entreprises utilisant les données spatiales qui abordent les thèmes sociaux émergents comme l’utilisation de voitures autonomes et de drones, l’agriculture de précision, la surveillance de nos forêts et des océans, la rationalisation des transports, la gestion de l’eau, l’analyse de la biodiversité, la quantification des énergies renouvelables, la création d’applications personnalisées de cybersanté, le suivi urbain et de la pollution, etc.

… réponse dans 6 mois.

Keywords : Virtual innovation hubs | Innovation spots

Nos dirigeants ne maîtrisent pas la disruption numérique

30 % des patrons déclarent utiliser rarement ou seulement occasionnellement les outils numériques.

Les PME Françaises sont avant-dernières en Europe pour l’utilisation des réseaux sociaux pour leur société (Eurostat, 2017).

Une enquête réalisé par metaBeratung, IMD business school et Cisco indique que moins de 15% des dirigeants se déclarent “bien préparés” dans le domaine de l’innovation numérique.

Pis, 30 % des patrons déclarent utiliser rarement ou seulement occasionnellement les outils et les technologies numériques.

Les pratiques des patrons agiles suivant le Centre mondial pour la transformation numérique des entreprises et le cabinet metaBeratung sont :

26 % des dirigeants agiles utilisent fréquemment les outils et les technologies numériques, contre seulement 7 % des dirigeants non agiles

  • 32 % des dirigeants agiles recherchent des approches disruptives pour faire face aux défis (1 % des dirigeants non agiles)
  • 28 % des dirigeants agiles utilisent les réseaux virtuels et les forums (1 % des dirigeants non agiles)
  • 76 % des dirigeants agiles encouragent leur équipe à remettre en question leurs observations et leurs opinions (19,4 % des dirigeants non agiles)
  • 27 % des dirigeants agiles utilisent des simulations ou des scénarios d’affaires pour appuyer les décisions (1 % des dirigeants non agiles)
  • 26 % des dirigeants agiles prennent des risques pour accélérer l’exécution (4 % des dirigeants non agiles)

Faut-il innover en interne ou acheter les innovations ?

Le monde des affaires se transforme aussi vite que les avancées technologiques. Quand de nouveaux acteurs ubérisent le marché avec de nouveaux modèles d’affaires, les dirigeants de nos grandes entreprises ont des difficultés à innover aussi vite.

Un des chiffres publié dans l’enquête réalisée par E&Y «Dealing in a digital world» nous montre que 67% des sociétés préfèrent maintenant acheter des sociétés technologiques pour répondre aux défis de cette nouvelle économie.

Ce choix s’explique par plusieurs éléments :

Un manque de confiance dans sa propre entreprise pour répondre aux défis

Nos comités exécutifs n’ont plus cette confiance d’autant en leurs équipes de R&D. Et c’est quelque part logique, les directeurs opérationnels ont été recrutés pour leur qualité et leur capacité d’exécution. Pour conserver la compétitivité et la rentabilité des sociétés, il leur est demandé de produire toujours plus avec toujours moins de moyens, ce qui exclut la culture de risque ou de rupture technologique.

Chaque grande entreprise a aussi ses directeurs pour mettre en place les «grands programmes». Mais le taux de succès de ces programmes/projets reste très bas, tellement bas qu’on n’ose pas en parler. Le site Unanet.com annonce que 90% des projets ne connaissent pas le succès attendu et que seulement 39% des programmes sont vraiment mis en place. Même chose pour le lancement de nouveaux produits. Le cabinet Nielsen a montré via ses différentes enquêtes et publications que 75% des nouveaux produits ne restent pas une année sur le marché faute de résultats économiques. Comment est-ce possible de dépenser autant d’argent aux études de marché, à la conception, à l’industrialisation, aux campagnes marketing et à recruter les meilleurs profils pour à la fin, échouer.

Avec de tels retours, il est logique que les comités de direction de nos entreprises s’orientent vers l’extérieur.

Premier axe: trouver de bons partenaires

Nos entreprises travaillent depuis des décennies via des partenariats, des alliances ou des joint-ventures. Mais là aussi, quand il s’agit d’alliances proche de la production, la distribution…tout se déroule bien mais dès qu’on s’approche du développement d’un tout nouveau produit, l’acquisition d’un nouveau marché, le taux de succès baisse à nouveau.

Pour les programmes de recherche, la coopération avec les centres de recherches doit passer par des projets d’une durée de 2 à 4 ans, beaucoup trop lent pour répondre aux cycles rapides d’innovation des concurrents. En plus, les procédures internes rendent les projets vite chronophages incompatibles avec le mode agile des concurrents.

Faut-il ainsi acheter l’innovation?

Même si, selon la publication de E&Y, deux-tiers des entreprises disent vouloir passer par les acquisitions de sociétés pour mettre en place leur conversion digitale, je suis convaincu que la plupart des entreprises sont mal préparées.

Déjà, avant de lancer ses achats, il faut définir la création d’une vraie stratégie de transformation digitale. Malheureusement, il existe très peu de stratèges en innovation qui osent recommander la différence. La plupart des cabinets proposent des extensions sur une offre existante ou d’étendre le marché. En prenant très peu de risque, cette attitude permet de signer dans la continuité de nouvelles missions. Mais leurs recommandations ne permettent pas de faire la différence sur un marché où les nouveaux concurrents vont toujours plus vites. De plus, il faut constater que le nouveau monde qui perturbe nos entreprises s’active via des écosystèmes. Combien d’experts en écosystèmes innovants avons-nous en France?

Il faut souligner que nos entreprises ont des excellentes directions d’achats mais elles n’ont pas nécessairement cette expérience en matière d’acquisition d’entreprises innovantes (dont les fameuses start-up). Quand l’achat se concrétise, l’intégration est difficile et risque d’entraîner le même taux d’échec que les programmes internes.

Pour réussir l’achat de l’innovation, nos entreprises doivent apprendre à:

  • Evaluer le coût de la R&D interne vis-à-vis d’un achat de l’innovation.
  • Intégrer dans le conseil stratégique des consultants en innovation nouvelle génération et maîtres en conception d’écosystèmes) !
  • Se mettre en marche pour savoir acheter des startups via des acheteurs internes ou via des cabinets connectés aux écosystèmes de l’innovation. Sans maîtrise du processus d’évaluation, du coût d’intégration et des perspectives à long terme, il est impossible de définir le juste prix à payer. En plus, avec un nombre croissant d’entreprises acheteuses, nous risquons de provoquer une nouvelle bulle Internet.
  • Même si toutes ses nouvelles solutions sont soi-disant « scalables » et « facilement intégrable », il y a toujours un coût très important à prévoir pour industrialiser la technologie achetée. Pour assurer la qualité d’exécution requise, les solutions achetées doivent tourner à une cadence beaucoup plus élevée.

La très bonne publication de E&Y donne à réfléchir sur la manière dont nous devrions répondre à la transformation digitale de nos entreprises.

Il faut combiner nos capacités internes à développer de nouveaux produits/services et la mise en place de services d’achat de l’innovation.

Et il faut agir vite car nos concurrents ont déjà démarré leur transformation digitale.